FRACTAL POINT – [The bizarre Machinery of Universe] (Deadsun/Adipocere) - 30/01/2005 @ 13h46
Pas franchement nouveau sur le plan de la scène underground, cela fait déjà cinq années que les helvètes de FRACTAL POINT suivent leur karma, attendant l’heure propice de la reconnaissance de leurs paires. Si en 2002 leur mini album auto-produit nous avait laissé entrevoir un potentiel hors du commun autour d’un concept totalement inédit et original, c’est, pour moi, leur demo de 2003 (dont on retrouve ici l’intégralité des titres) qui avait littéralement transcendé le groupe pour finalement déboucher sur un premier contrat et sur ce premier album.
Pas surprenant que les labels soient restés quelque peu perplexes devant le concept ambitieux du quintet genevois. Sous l’impulsion de Guilherme, guitariste et étudiant en physique, FRACTAL POINT a choisi un concept mathématique et physique, pour ses textes. On lorgne même, allégrement, sur une forme de philosophie méditative sur nos origines et celles du cosmos nous entourant. N’allez pas croire pour autant que les FRACTAL soient un regroupement d’intellos boutonneux réservé aux adeptes de physique quantique ou aux thésards mélomanes. Il va de soit que pour exprimer par des notes des idées aussi ambitieuses, il fallait une musique qui le soit tout autant. Quoi de plus idéal qu’un technodeath (entendez par là un death métal technique – je précise pour les trépanés) ultra-carré pour donner à la pensée du groupe une juste dimension. Composé en grande partie par Guilherme qui s’impose comme étant le cerveau du groupe, cet album est exactement le type de disque qu’on serait en droit d’attendre de la part d’un guitariste. Sur « The bizarre machinery… » ce sont les six cordes qui détiennent le rôle vedette avec une musique regorgeant de changements de thèmes, de riffs alambiqués, de solos sophistiqués et de mélodies envoûtantes comme le superbe « Cosmic fields ». Le tout étant plaqué sur une rythmique à la mise en place méticuleuse qui fait déjà regretter le départ récent de Julien, le batteur. Si le death reste incontestablement la ligne conductrice du style FRACTAL POINT, on passe par des climats fort changeants. Du thrash de la bay area au mélo death suédois, du heavy à la MAIDEN au brutal death US, les FRACTAL ont la bougeotte et ne semble pas vouloir se laisser enfermer dans un style restrictif. Il n ‘y a guère que pour le chant que j’aurais une petite critique. Les growls sont tellement graves qu’ils ne sonnent pas toujours naturels et donnent parfois l’impression d’avoir été bricolés en studio. Mais après tout Dave Rotten ayant un organe qui ferait passer Pavarotti pour un castra, pourquoi ne serait-ce pas le cas aussi, ici ?
Du côté du son, on est en présence d’une production claire, puissante et parfaitement équilibrée bien que la basse soit l’éternelle perdante des mixages death. FRACTAL POINTS s’impose comme une sorte d’ovni hors norme qui fait rimer originalité et technicité
Brutal : parfois. Mélodique : souvent. Efficace : toujours.
QUOI !!!!!
Un album de techno-death ou la basse n'est pas audible :| mais c'est une HONTE lol.
Non sans deconner cette album est terrible mais je regrette vraiment qu'on entende pas la basse :(
La Lune Membre enregistré
Posté le: 01/02/2005 à 18h00 - (13090)
Hum c'est vrai que ça m'a l'air bien cool comme zic!Par contre je sais pas s'il y a que moi, mais j'entends trés bien la basse...
el rojo Membre enregistré
Posté le: 02/02/2005 à 11h11 - (13101)
Le mp3 est super impressionnant, c'est clair... dommage par contre que la voix typée brutal death foute tout en l'air, vu qu'elle ne colle pas du tout avec le registre musical de Fractal Point... :(
richard_colinson Membre enregistré
Posté le: 02/02/2005 à 11h35 - (13104)
pareil pour moi, meme sur mes enceintes de pc pourries je l'entend bien la basse
einsteinium Invité
Posté le: 02/03/2005 à 20h26 - (13848)
Eh mais les gars!!! Vous déconner là ou bein!!!! C'est vraiment un album de merde! Dàjà on enttends que la basse... Segundo, la voix n'est pas assez grave, comme si le chanteur était castré... Ensuite il sont pas de Suisse il sont Czech (ou polonais?) merde alors! faut dire ce qui est...
Loufi Membre enregistré
Posté le: 02/03/2005 à 21h18 - (13849)
Encore un beau boulet à l'horizon. Ils sont de Suisse, tu dois sûrement confondre...
Invité
Posté le: 02/03/2005 à 22h59 - (13852)
"Encore un beau boulet à l'horizon. Ils sont de Suisse, tu dois sûrement confondre..."
et pourtant, l'argumentaire d'Einsteinium ne fait pas le poids... ça pèse pas lourd tout ça...
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Pas surprenant que les labels soient restés quelque peu perplexes devant le concept ambitieux du quintet genevois. Sous l’impulsion de Guilherme, guitariste et étudiant en physique, FRACTAL POINT a choisi un concept mathématique et physique, pour ses textes. On lorgne même, allégrement, sur une forme de philosophie méditative sur nos origines et celles du cosmos nous entourant. N’allez pas croire pour autant que les FRACTAL soient un regroupement d’intellos boutonneux réservé aux adeptes de physique quantique ou aux thésards mélomanes. Il va de soit que pour exprimer par des notes des idées aussi ambitieuses, il fallait une musique qui le soit tout autant. Quoi de plus idéal qu’un technodeath (entendez par là un death métal technique – je précise pour les trépanés) ultra-carré pour donner à la pensée du groupe une juste dimension. Composé en grande partie par Guilherme qui s’impose comme étant le cerveau du groupe, cet album est exactement le type de disque qu’on serait en droit d’attendre de la part d’un guitariste. Sur « The bizarre machinery… » ce sont les six cordes qui détiennent le rôle vedette avec une musique regorgeant de changements de thèmes, de riffs alambiqués, de solos sophistiqués et de mélodies envoûtantes comme le superbe « Cosmic fields ». Le tout étant plaqué sur une rythmique à la mise en place méticuleuse qui fait déjà regretter le départ récent de Julien, le batteur. Si le death reste incontestablement la ligne conductrice du style FRACTAL POINT, on passe par des climats fort changeants. Du thrash de la bay area au mélo death suédois, du heavy à la MAIDEN au brutal death US, les FRACTAL ont la bougeotte et ne semble pas vouloir se laisser enfermer dans un style restrictif. Il n ‘y a guère que pour le chant que j’aurais une petite critique. Les growls sont tellement graves qu’ils ne sonnent pas toujours naturels et donnent parfois l’impression d’avoir été bricolés en studio. Mais après tout Dave Rotten ayant un organe qui ferait passer Pavarotti pour un castra, pourquoi ne serait-ce pas le cas aussi, ici ?
Du côté du son, on est en présence d’une production claire, puissante et parfaitement équilibrée bien que la basse soit l’éternelle perdante des mixages death. FRACTAL POINTS s’impose comme une sorte d’ovni hors norme qui fait rimer originalité et technicité
Brutal : parfois. Mélodique : souvent. Efficace : toujours.
Rédigé par : Tonton | 16/20 | Nb de lectures : 10961